Pour cette marche, j’ai l’honneur de mettre le ressenti d’une participante « à la plume facile » au travers de son compte rendu:
On ira ou pas ? Pleuvra-t-il ou pas ?
La météo est capricieuse, le temps n’est pas vraiment de saison, restera-t-on à l’abri à la maison ? Mais non ! Et on a eu bien raison.
Après maints échanges avec les organisateurs, des examens scrupuleux des stations météo, au parking de la Hannetière, on a claqué les portières, laissé là les voitures, les pique-nique dans leur glacières, et démarré les circuits programmés. La pluie est calmement restée dans ses gros nuages, le vent fatigué par ses dernières activités, a préféré se reposer pour la matinée. Et il a bien fait !
Cela nous a permis de fouler d’un pas léger mais vigoureux le parc merveilleux du château de Chambord. C’est si beau ! Seul le chant des oiseaux rythme nos pas.
Vert, bordé de fougères vigoureuses faisant écrin aux digitales mortelles mais si belles, abritant aussi quelques orchidées aux couleurs délicates, le chemin est humide mais délicieux. Au loin quelques cerfs se tiennent à distance des imposteurs que nous sommes. Les fouilles des sangliers autour des troncs d’arbres abattus, nous montrent que le site est très vivant et richement habité. Au sol, on peut repérer des traces d’ongulés que seuls les spécialistes sont à même d’identifier. Que du bonheur, loin de tout monde dit civilisé. Quelques traces identifiables malgré tout : sont-ce des espèces en voie de disparition ? Mais que nenni ! Adidas 38, Reebok 42, bon sang, mais c’est bien sûr ! Ce sont les pas de nos organisateurs, qui vont nous accueillir avec l’apéro. On n’est pas perdu, il n’y a plus qu’à suivre leurs traces. C’est chose faite.
Merci à tous les responsables, à la patience de Jeannine, aux experts en circuits et autres, aux pâtissières et cuisinières qui nous ont régalés, juste avant que les premières gouttes de pluie dispersent les marcheurs pour le pique-nique rapatrié chez de gentils hôtes improvisés.
Sylvette N
C’est le 23 mai que s’est déroulée notre « marche royale » par un temps moyen, humide mais pas de pluie, ce qui reste important pour faire une marche dans de bonnes conditions.
Le départ, déjà donné pour le groupe des 12 Kms depuis le parking de la Hannetière, nous conduit vers le Pavillon de saint Dyé en empruntant la « route » de la Hannetière puis, nous continuons par la « route » du Prince Henri qui nous conduit à proximité de la ferme de l’Ormetrou à la limite de Maslives et découvrons les vignes de Chambord. Cinq cépages ont été plantés au fur et à mesure depuis 2015 jusqu’en 2019 sur quatorze hectares.
Quatre hectares de Romorantin
Quatre hectares de Pinot noir,
Trois hectares de Sauvignon,
Deux hectares d’Orbois,
Un hectare de Gamay.
En respectant les méthodes ancestrales pratiquées dans la région et en s’accompagnant du savoir-faire œnologique de la Maison Marionnet (Soings en Sologne).
Sur une superficie de 5 438 ha, le Domaine National de Chambord est le plus grand parc forestier clos d’Europe, le mur d’enceinte du domaine, commencé en 1542, est constitué de petites pierres sèches de calcaire de Beauce, ce mur d’une longueur de 32 km et de 3,50 m de hauteur en moyenne possède des fondations de 70 cm de profondeur. Cinq pavillons se situent aux entrées du Domaine : le Pavillon de la Chaussée Le comte, le Pavillon de Saint-Dyé, le Pavillon de Muides, le Pavillon de Thoury et le Pavillon de Bracieux.
Avec 95 habitants recencés en 2021, la commune fait partie des 7 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher. À l’instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d’exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 13 en 1988, à 3 en 2000, puis à 1 en 2010, à ce jour il n’en reste plus.
Nous revenons vers le centre de Chambord en admirant au loin ce majestueux château, qui à l’origine, en 1519, avait été construit comme petit pavillon de chasse, c’est François Ier, tout jeune roi, qui en ordonne la construction. C’est une œuvre architecturale monumentale que le roi se plaît à montrer aux souverains et ambassadeurs comme le symbole de son pouvoir. Le plan du château et ses décors sont conçus autour d’un axe central : le fameux escalier à double révolution, inspiré par Léonard de Vinci, spirale ascendante qui mène du rez-de-chaussée aux terrasses sur lesquelles culmine la tour lanterne. Nous sommes maintenant vers les boutiques et les restaurants et là, quelques-uns (unes) en profitent pour faire une courte visite des toilettes « royales » et se soulagent… Royalement..!..
Ceci étant fait nous repartons en empruntant Le pont Saint-Michel, probablement construit au XVIe siècle, ce dernier franchissant le Cosson qui traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D’une longueur totale de 96,4 km, il prend sa source dans la commune de Vannes-sur-Cosson (45) et se jette dans le Beuvron à Candé-sur-Beuvron, après avoir traversé 18 communes. Un peu plus loin, il nous est possible de faire une photo du groupe avec le château en arrière-plan et plus loin, de beaux nuages inquiétants en formation.
C’est à travers des sous-bois humides et par endroits un peu défoncés par des sangliers que nous reprenons notre parcours, nous rattrapons le groupe des 4 Kms et rejoignons ensemble notre point de départ.
Les tables se garnissent de différents liquides et de gâteaux confectionnés par des participants (tes), place maintenant à cet instant intense de convivialité si cher à notre président et… au « canon »..!.. Il n’était pas prévu de restaurant pour les 58 participants cependant il restait la possibilité de faire un pique-nique mais, devant le temps incertain et ce petit « brouillard de Vendôme » qui commençait à nous envahir… Malgré cela quelques irréductibles sont restés avec raison puisque le soleil est revenu.
Je tiens à remercier les organisateurs pour l’excellent travail qu’ils assument pour nous trouver de beaux parcours ainsi que, Catherine qui s’est investie pour gérer les participants du petit parcours, je tiens également à souhaiter la bienvenue à Dominique qui faisait sa première marche et que l’on reverra certainement, peut-être le lundi 10 juin à Rochecorbon, date de la prochaine marche avec l’ANR 37 suite à leur invitation, à bientôt.
Alain G.